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1 mois après le séisme de Pisco, les sondages révèlent qu'Alan Garcia aurait "profité" du séisme pour un peu redorer sa popularité, passant de 35 à 44% d'approbation. Mwouais ...
C'est quand même bizarre : on a eu droit à énormément de réactions négatives à la télévision, mes élèves ont aussi très majoritairement critiqué l'action du président, et maintenant ce type aurait plus de confiance de la part de ses compatriotes. J'ai du mal à le croire. Les sondages sont ce qu'ils sont, et certains de mes lecteurs pourraient vous parler des sondages du "Figaro" concernant le service minimum. On pourrait aussi rappeler que les instituts de sondage français sont liés au MEDEF. Au Pérou, les instituts privés sont aussi liés aux intérêts financiers. D'autre part, on peut se demander concrètement comment sont menés ces sondages ? Respecte-t-on les règles élémentaires en matière de statistique ? Rien ne peut me prouver dans un sens ou dans l'autre, mais je n'oublie pas que 17 millions de Péruviens vivent en-dehors de Lima, alors que ces sondages sont concentrés sur la capitale même. Je n'oublie pas aussi que si les sondeurs vont malgré tout dans les villes régionales, celles-ci ne concentrent pas la majorité de la population de la Province. Il y a donc clairement un problème de représentativité.
Malgré cela, si on devait admettre que ce sondage reflète bien la réalité, il ne faudrait pas oublier qu'Alan Garcia a un taux de désapprobation de 45%. Les médias aiment répéter cette hypothétique évolution positive, mais ils occultent que Garcia avec 63% il y a un peu plus d'un an, d'où une perte de 19% en 13 mois. Vraiment pas glorieux. Mais voilà comment certains masquent la vérité. Evidemment, ce chiffre est vite oublié, ou tourné dans l'autre sens. Mais ajoutons que Garcia est anté-pénultième président en ce qui concerne le taux d'approbation en Amérique Latine, le premier étant le président argentin Nestor Kirchner.
Et si certains doutaient encore de la qualité de la presse en général, j'ajouterais que suite à la venue au Pérou d'un autre truand en la personne de José Maria Aznar, la presse de Lima a annoncé la visite du "président espagnol" à Pisco. Juan Carlos aura apprécié ...
C'est quand même bizarre : on a eu droit à énormément de réactions négatives à la télévision, mes élèves ont aussi très majoritairement critiqué l'action du président, et maintenant ce type aurait plus de confiance de la part de ses compatriotes. J'ai du mal à le croire. Les sondages sont ce qu'ils sont, et certains de mes lecteurs pourraient vous parler des sondages du "Figaro" concernant le service minimum. On pourrait aussi rappeler que les instituts de sondage français sont liés au MEDEF. Au Pérou, les instituts privés sont aussi liés aux intérêts financiers. D'autre part, on peut se demander concrètement comment sont menés ces sondages ? Respecte-t-on les règles élémentaires en matière de statistique ? Rien ne peut me prouver dans un sens ou dans l'autre, mais je n'oublie pas que 17 millions de Péruviens vivent en-dehors de Lima, alors que ces sondages sont concentrés sur la capitale même. Je n'oublie pas aussi que si les sondeurs vont malgré tout dans les villes régionales, celles-ci ne concentrent pas la majorité de la population de la Province. Il y a donc clairement un problème de représentativité.
Malgré cela, si on devait admettre que ce sondage reflète bien la réalité, il ne faudrait pas oublier qu'Alan Garcia a un taux de désapprobation de 45%. Les médias aiment répéter cette hypothétique évolution positive, mais ils occultent que Garcia avec 63% il y a un peu plus d'un an, d'où une perte de 19% en 13 mois. Vraiment pas glorieux. Mais voilà comment certains masquent la vérité. Evidemment, ce chiffre est vite oublié, ou tourné dans l'autre sens. Mais ajoutons que Garcia est anté-pénultième président en ce qui concerne le taux d'approbation en Amérique Latine, le premier étant le président argentin Nestor Kirchner.
Et si certains doutaient encore de la qualité de la presse en général, j'ajouterais que suite à la venue au Pérou d'un autre truand en la personne de José Maria Aznar, la presse de Lima a annoncé la visite du "président espagnol" à Pisco. Juan Carlos aura apprécié ...