Ecran de fumée
Le dictateur péruvien Alan Garcia a plus d'un tour dans son sac pour cacher sa politique nauséabonde.
L'actualité nationale est dominée depuis quelques jours par une histoire de viol, accusation proférée contre l'ancien président Alejandro Toledo par un congressiste apriste. On parle d'orgie, et de tous des trucs du genre, contre une jeune femme de 24 ans. Je ne connais pas les détails, parce que ça ne m'intéresse pas. Ca me fout les boules en fait.
Ce qui m'intéresse, par contre, c'est ce qu'on ne dit pas, et qu'on sait via quelques canaux alternatifs et donc, honnêtes.
Il y a quelques jours, le Secrétaire d'Etat US à laDéfense Guerre Mondiale, Robert Gates, était à Lima. Mais oui ! Et pour quoi faire me demanderez vous ? Pour acheter une bouteille de Pisco 7.9 ? Non, pour "explorer" le possible transfert de la base américaine de Manta (Equateur) vers le Pérou. Parce que comme vous le savez, en Equateur, un sale gauchiste est au pouvoir et il n'aime pas que les militaires US viennent souiller le sol de son pays. Bref, Gates était à Lima pour "explorer" tout cela.
"Explorer" est bien le terme qui a été utilisé par les ... explorateurs (La Belgique exporterait-elle son modèle de négociation ?). On ne dit pas "négocier", on dit "explorer". Comme si on n'était sûr de rien.
Ce qui est sûr, c'est que Alan Garcia a gentiment proposé aux Yankis le sol péruvien pour leurs sales besognes de soi-disant lutte anti-drogue, comme il a soigneusement sponsorisé le TLC avec les States. Evidemment, les Américains n'en demandent pas tant. Le Congrès US a encore déclaré que l'Amérique Latine "fait partie de leur zone d'influence", histoire de rappeler à tous ces salauds d'indigènes qu'il existe la Doctrine Monroe. Parce qu'en ce moment, je ne sais pas si vous savez, mais ils perdent un peu pied dans ce continent. Heureusement, Alan est là pour leur donner un coup de main. Ouf !
L'actualité nationale est dominée depuis quelques jours par une histoire de viol, accusation proférée contre l'ancien président Alejandro Toledo par un congressiste apriste. On parle d'orgie, et de tous des trucs du genre, contre une jeune femme de 24 ans. Je ne connais pas les détails, parce que ça ne m'intéresse pas. Ca me fout les boules en fait.
Ce qui m'intéresse, par contre, c'est ce qu'on ne dit pas, et qu'on sait via quelques canaux alternatifs et donc, honnêtes.
Il y a quelques jours, le Secrétaire d'Etat US à la
"Explorer" est bien le terme qui a été utilisé par les ... explorateurs (La Belgique exporterait-elle son modèle de négociation ?). On ne dit pas "négocier", on dit "explorer". Comme si on n'était sûr de rien.
Ce qui est sûr, c'est que Alan Garcia a gentiment proposé aux Yankis le sol péruvien pour leurs sales besognes de soi-disant lutte anti-drogue, comme il a soigneusement sponsorisé le TLC avec les States. Evidemment, les Américains n'en demandent pas tant. Le Congrès US a encore déclaré que l'Amérique Latine "fait partie de leur zone d'influence", histoire de rappeler à tous ces salauds d'indigènes qu'il existe la Doctrine Monroe. Parce qu'en ce moment, je ne sais pas si vous savez, mais ils perdent un peu pied dans ce continent. Heureusement, Alan est là pour leur donner un coup de main. Ouf !